La commune est traversée par le ruisseau d'Alquines, un cours d'eau naturel non navigable de 5,63 km, affluent du Loquin, qui prend sa source dans la commune d'Alquines et se jette dans le Loquin au niveau de la commune d'Audrehem[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records LICQUES (62) - alt : 75m, lat : 50°47'05"N, lon : 1°56'36"E Records établis sur la période du 01-12-1968 au 30-06-2021
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[11].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
la forêt domaniale de Tournehem et ses lisières. Cette ZNIEFF marque le rebord oriental du pays de Licques[12] ;
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : la forêt de Tournehem et les pelouses de la cuesta du pays de Licques, d’une superficie de 443 ha et d'une altitude variant de 60 à 200mètres[16].
Au , Journy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].
Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (57 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (12,1 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (6,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Jornacus (VIIe siècle), Jornacum (IXe siècle), Jorin ou Jorni et Jurin ou Jurni (1084), Jurniaco, Jorniacum et Jurniacum (1109), Jurni et Jorni (1127), Jornacum (1173), Juerni (XIIIe siècle), Jorneke (1300), Journi (1304), Journy (v. 1512), Journis (1559), Journy-lez-Tournehem (1530)[23].
Viendrait de l'anthroponyme germanique Eurinus ou gallo-romain Juronicus suivi du suffixe gaulois-acum, le tout donnant « le domaine de Eurinus ou Juronicus »[24].
En 1225, Guillaume abbé de l'abbaye Saint-Médard d'Andres et les religieux approuvent la vente d'un bos et de deux mesures de terre (un peu moins d'un hectare) arables faites à l'évêque de Thérouanne par leur vassal Jordan de Jorni ou Journy[25].
La commune abritait autrefois une lande acide appelée Les dornes (comme dans d'autres communes du Nord de la France) qui a plusieurs fois brûlé le long de la ligne du chemin de fer d'Anvin à Calais (peut-être à la suite de retombées d'escarbilles), entre le mont d’Audrehem, face au hameau de Wissoc et le Buisson (commune d'Alquines). Le journal l'Indépendant rapporte par exemple qu'en avril 1908, 70 ares de dornes et 35 ares de bois de l’ancienne seigneurie de Journy ont plusieurs fois brûlé (avec un feu prenant toujours après le passage du train de 3 h 25, ce qui a justifié une enquête de gendarmerie). Ce printemps a dû être exceptionnellement sec, car la même semaine un important incendie s'est déclaré dans les « dornes » de Longuenesse ; « aux Bruyères, derrière le cimetière de Longuenesse », et cette même année, à Lumbres un incendie d’origine inconnue a également ravagé une parcelle du bois de la montagne de Samettes, propriété de M. de Raismes[26].
La commune faisait partie depuis 1803 du canton d'Ardres[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].
En 2022, la commune comptait 306 habitants[Note 4], en évolution de +8,13 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 148 hommes pour 135 femmes, soit un taux de 52,30 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,7
8,1
75-89 ans
5,9
12,8
60-74 ans
18,5
18,9
45-59 ans
21,5
21,6
30-44 ans
23,0
16,9
15-29 ans
11,1
21,6
0-14 ans
19,3
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Une base allemande, datant de la Seconde Guerre mondiale, de lancement de V1 se trouve à la lisière de la forêt de Tournehem (sur le passage du GR 128). Deux longs pans de murs inclinés sont visibles. Depuis , un panneau a été installé par l'Office national des forêts (ONF) et le site de la coupole d'Helfaut donnant des informations détaillées (textes et croquis) sur cette installation.
D'or à la fasce de gueules surmontée d'une trangle vivrée de trois pièces et alésée de sable[49].
Détails
Inspiré des armes de la famille de Journy, qui portait : « d'argent à la fasce de gueules surmontée d'une trangle vivrée du même », et dont le premier membre attesté en 1302, Jean de Journy, portait sur son sceau. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 213.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 749.
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1re partie, Année 1225.
↑Journal l’Indépendant, semaine du 31 mars au 6 avril 1908
↑V. D., « Journy, village de 300 habitants, cherche candidat à la mairie désespérément : Son maire Vincent Charlemagne arrête ses fonctions, après trois mandats à la mairie. Et selon lui, pour l’instant, personne ne semble intéressé pour prendre sa succession. Il reste quatre jours (de lundi à jeudi) pour aller déposer sa candidature à la sous-préfecture de Saint-Omer. Il ne faut plus traîner », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jennifer-Laure Djian, « Le bilan du maire de Journy : Vincent Charlemagne se représente pour finaliser les projets de voirie : Son premier mandat de maire, il l’avait consacré à réaliser l’éclairage public dans le village (290 habitants), le deuxième c’était l’assainissement collectif, le troisième ? Vincent Charlemagne prévoit de s’occuper de la voirie. À 53 ans, le chef d’entreprise est candidat à sa succession à la mairie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Vincent Charlemagne réélu maire de Journy à la majorité absolue », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Vincent Charlemagne : un troisième mandat pour moderniser Journy : Journy est une localité verdoyante à l’écart de l’agitation. Située au cœur du triangle Calais – Boulogne – Saint-Omer, sa position favorise la mobilité. Vincent Charlemagne préside aux destinées d’un village qui offre bien des attraits », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑J.-C. C., « Municipales : le maire de Journy s’accorde quelques mois de réflexion avant de se décider : Le maire Vincent Charlemagne paraît tout à fait à l’aise dans ses fonctions de premier magistrat d’une petite commune rurale, mais la concertation avec les élus locaux lui sera nécessaire avant une éventuelle prolongation », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑J. C. C., « Journy : Jean-Pierre Dusart, élu maire, veut honorer la confiance des Journysiens : Il a été élu maire par huit voix, celles de son équipe, contre trois. Un des trois postes d’adjoints a été « offert » à un élu issu de l’opposition », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Valéry Duhaut et François Wavrant, « En conflit avec son premier adjoint, le maire de Journy démissionne : Jean-Pierre Dusart a fait passer l’information dans son village, mardi 8 juin, en distribuant un courrier. Il quitte son poste de maire. Mais il reste au conseil municipal », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑J. C. C., « Journy : élections municipales dans deux mois, suite à la démission du maire : À Journy, l’année sera électorale jusqu’à l’automne. Après les législatives et les départementales et les régionales, les électeurs sont invités à une élection municipale partielle le 5 septembre. Avec pour objectif final d’élire un nouveau maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Jean-Pierre Dusart souhaite retisser du lien et compte sur les forces nouvelles de Journ : Près de 30 communes (sur 89) de l’Audomarois ont un ou une nouvelle maire cette année. Tous les jours, nous vous présentons un de ces nouveaux élus. Aujourd’hui, Jean-Pierre Dusart », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julien Delfort, « Monseigneur Boulanger, ex-évêque de Lisieux, se retire dans le Boulonnais : Né en 1945 à Journy, à trente kilomètres de Boulogne, Jean-Claude Boulanger avait fait ses premiers pas au sein de l’Église à Condette comme prêtre. C’était avant que la papauté le nomme évêque, d’abord dans l’Orne puis dans le Calvados. Le mois dernier, à 75 ans, il a quitté finalement son ministère, « par épuisement », pour se retirer dans le Boulonnais de sa jeunesse. Interview », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).