Indicateur de retenueDans un processeur, l'indicateur de retenue, (Carry Flag en anglais, généralement noté C) est un des bits du registre d'état utilisé pour indiquer qu'une retenue ou un emprunt arithmétique a été généré sur le bit de poids fort de l'UAL. L'indicateur de retenue permet aux nombres d'une largeur supérieur à celle d'une UAL d'être additionnés/soustraits en retenant (ajoutant), au bit de poids faible d'un mot plus grand, un chiffre binaire d'une addition/soustraction partielle. De nombreux processeurs l'utilisent également pour prolonger des décalages et rotations de bits (parfois via un indicateur dédié noté X). Lorsque la retenue d'une soustraction a lieu, deux conventions s'opposent. La plupart des appareils mettent l'indicateur de retenue à l'emprunt alors que d'autres (comme le 6502 et le PIC) l’enlèvent. UtilitéL'indicateur de retenue est utilisé et modifié par la plupart des instructions arithmétiques (et, plus généralement, les opérations bit à bit). La plupart de ces instructions ont deux formes suivant qu'elles utilisent l'indicateur de retenue ou non. En assembleur ces instructions sont représentées par des mnémoniques comme Un exemple si l'on devait additionner 255 et 255 en utilisant des registres en 8 bits. Le résultat, 510, en binaire, est Un autre exemple peut être un registre 8 bits Les premiers microprocesseurs Intel 4004 et Intel 8008 disposaient d'instructions afin d'explicitement mettre ou enlever l'indicateur de retenue. Plus tard, l'Intel 8080 (et Z80) supprima ces instructions car l'indicateur de retenue pouvait être modifié aussi rapidement par les opérations bit à bit n'utilisant pas l'indicateur de retenue : L'indicateur de retenue est également souvent utilisé par les instructions de comparaison, qui sont généralement implémentées par des soustractions, afin de décider laquelle des deux valeurs comparées est inférieure (ou supérieure ou égale) à l'autre. Les instructions de branchement examinant l'indicateur de retenue sont souvent représentés par les mnémoniques Indicateur de retenue vs. indicateur d'empruntBien que le comportement de l'indicateur de retenue soit bien défini pour l'addition, il y a deux façons possibles de l'utiliser pour la soustraction. La première l'utilise comme un indicateur d'emprunt, le mettant si a<b lors du calcul de a−b pour effectuer l'emprunt. Une instruction de soustraction avec emprunt ( La seconde profite du fait que −x = non(x)+1 pour calculer a−b comme a+non(b)+1. Une instruction de soustraction avec retenue calculera a+non(b)+C, tandis qu'une soustraction sans retenue s’effectuera comme si l'indicateur de retenue était présent. Le 6502 ainsi que les processeurs ARM et PowerPC utilise cette convention. Le 6502 est un exemple bien-connu car il n'a pas de soustraction sans opération de retenue, les logiciels devant donc s'assurer que l'indicateur de retenue est présent avant chaque opération de soustraction où un emprunt n'est pas nécessaire. La convention moderne appelle "bit d'emprunt" la première façon et "bit de retenue" la seconde. Il y a cependant des exceptions dans les deux sens; les architectures VAX et NS320xx utilisent la convention "bit d'emprunt", mais appellent leur opération a−b−C "soustraction avec retenue" (
Références
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