Révolte anti-fiscale au Tabaristan contre les Tahirides. Un groupe de Zaydites (chiites qui refusent de reconnaître une seule lignée d’imams) réussit à s’implanter autour d’un imam descendant de Hasan, Hassan ibn Zeid (mort en 884), qui fonde la dynastie Alavides[1].
Février : l'empereur Louis II assiège Rome pour obliger le pape Nicolas Ier à reconnaitre le divorce de son frère Lothaire II[3]. Le pape fuit, mais Louis tombe malade, ce qu'il prend pour un signe de Dieu lui notifiant son erreur. Il se réconcilie avec le pape[4].
Août : entrevue de Tulln entre Louis le Germanique et le tsar bulgare Boris Ier qui s'est converti au Christianisme au début de l'année. Les armées franques interviennent en Grande-Moravie conjointement avec les Bulgares. Assiégé au château de Devin, le prince Ratislav doit reconnaitre la suzeraineté franque et contraindre le clergé à renoncer à la liturgie en langue slave instituée par Cyrille et Méthode[7]. Cette même année l'empereur Michel III mène des opérations navales et terrestres contre les Bulgares. Boris Ier se soumet et doit renoncer à son alliance avec Louis II le Germanique[8].
Robert le Fort attaque deux bandes de Normands de la Loire à la fin de l'année. Il est victorieux de la première mais la seconde le contraint à la retraite. Il est blessé lors de la bataille[2].
↑Stéphane Lebecq, Hommes, mers et terres du Nord au début du Moyen Âge. Peuples, cultures, territoires, vol. 1, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN9782757421581, présentation en ligne)