Dix ans plus tard (fin 2019), PHAROS est constituée de 27 personnes. En , 1 584 130 signalements avaient été traités par PHAROS depuis sa création[2], avec plus de 4 400 signalements reçus par semaine, en moyenne, dont 57 % concernant des escroqueries et arnaques financières[3].
À la suite de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine en , et alors que certains messages menaçants du tueur de Samuel Paty y avaient été signalés sans faire l'objet d'enquête approfondie[4], le gouvernement ajoute vingt policiers et gendarmes afin que la plateforme fonctionne toute l'année 24 heures sur 24[5].
A titre d'exemple récent :
Nombre et type de signalements reçus par Pharos, au 2nd semestre 2023
Contenus
Nombre de demande de retrait
Contenus terroristes
13 281
Escroqueries & extorsions
35 250
Atteintes aux mineurs
16 473
Discriminations
17 067
Menaces diverses
8 289
Les agents de la plateforme filtrent les messages les plus inquiétants pour les transmettre en urgence aux services de police, de renseignement ou antiterroristes (dont 326 en urgence absolue à des fins de sauvegarde de la vie humaine. Entre janvier et octobre 2021, 510 signalements ont été ainsi transmis aux autorités judiciaires[6]. PHAROS collabore avec de grandes plateformes comme Facebook et Twitter pour y faire supprimer les contenus faisant l’apologie du terrorisme ou à caractère pédopornographique. Ainsi, selon son bilan 2023, Pharos a, cette année là, demandé aux hébergeurs le retrait de 67295 contenus classés "atteintes sexuelles sur mineurs", 2549 contenus "terroristes" et 1137 contenus discriminatoires, haineux, etc.[7]
Signalements
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.