Lucien de VissecLucien de Vissec
Lucien Delpon de Vissec était un journaliste et écrivain français né à Paris 6e le et mort à Paris 8e le . Origine familialeLucien Delpon de Vissec est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Languedoc[1], issue de Fulcrand Delpon (1673-1733), négociant, de Clermont-l'Hérault (Hérault). Sa vieIl est l’auteur de diverses pièces de théâtre et quelques romans tels que Camille Frison, ouvrière de la couture (1908), qui fut couronné par le prix Montyon de l’Académie française, Les Filets bleus (1923) et enfin La Route lumineuse (1946), qui montre une excellente connaissance de la montagne. Il a publié sous son nom mais aussi sous le pseudonyme d’André Vernières, sans que l’on sache pourquoi car l’utilisation de ce nom d’emprunt semble aléatoire. On peut simplement observer qu’André était le dernier de ses prénoms : Lucien-François-Joseph-André. Il a été fait chevalier de Légion d'honneur. Au début du siècle, il entreprend un voyage aux États-Unis et au Mexique qui lui permet de découvrir Washington, Tuskegee et New York. En [1911], il épouse Madeleine Ragoulleau qui lui donne deux fils, tous deux morts pour la France au cours de la Seconde Guerre mondiale. En 1912, il est admis à la Société des gens de lettres. En août 1914, bien qu’âgé de quarante-deux ans, il est mobilisé et affecté comme interprète auprès de l’armée britannique. Il revient de la guerre, ayant été cité pour avoir porté secours à un camarade sous le feu de barrage de l'ennemi et pour son attitude courageuse pendant toute la guerre et décoré de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille militaire britannique. C’est à Kerlenn en Morgat qu’il écrit Les Filets bleus, qui lui valent le prix Trubert de l'Académie française. Ce roman a tout d'abord été publié en feuilleton quotidien dans le Journal des Débats au cours de l'été 1918 puis dans Ouest-Éclair. Rappelant les romans de pêcheurs de Pierre Loti, il montre l'opposition entre les gens de la terre et ceux de la mer dans la Bretagne littorale, et présente une excellente description de Douarnenez où il se déroule. Ce roman est dédié à Étienne de Nalèche, directeur du Journal des débats, qui lui avait permis de publier à ses débuts dans la littérature, le Portrait de Ghirlandajo. En 1939 commencent les années noires. Au cours de ces cinq années de guerre il voit mourir autour de lui la quasi-totalité de sa famille : sa femme Madeleine Ragoulleau, le à Paris 16e, sa belle-fille Jacqueline Camis le , son fils aîné Gérard, chef de char, tué dans les combats le à Ménilles, et son fils cadet François, parachutiste au 1er bataillon de choc, à Servance en 1944. Le , il se remarie à la mairie du 8e, mais il divorce en mai 1949 par le tribunal civil de la Seine. Il est décédé en 1953, 4 square du Roule à Paris et repose dans la chapelle familiale au cimetière Montmartre à Paris. CritiqueÉcrit en 1939, La Route lumineuse est un roman patriotique et catholique, qui raconte l’histoire d’un homme qui, revenant de la guerre, pauvre exilé du monde, unique survivant d’une famille anéantie, apprend le décès de sa jeune épouse et de son fils de quatre ans. Il tente de répondre à cette question angoissante : Comment peut-on survivre après avoir perdu tous ceux qui nous sont chers ?
Il trace sa route à la recherche de l’église mythique de Notre-Dame-des-Neiges, située dans les hauteurs d’une montagne enneigée. Il rencontre une nuit au bord d’un lac les âmes de l’autre monde et arrive enfin au havre qu’il recherchait. ŒuvresŒuvres de Lucien de Vissec publiées sous son nom ou sous le pseudonyme d'André Vernières
Sources
Article connexeNotes et références
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