Jenny Pickerill, née le est une géographeanglaise, spécialisée en géographie de l'environnement. Elle est cheffe de département à l'université de Sheffield. Ses travaux portent sur la manière dont les personnes valorisent et utilisent l'environnement. Elle s'intéresse également à l'impact de la justice sociale sur les politiques environnementales.
Jenny Pickerill travaille dans le domaine de la géographie environnementale[5], soit les relations entre les humains et l'environnement dans différents lieux, tout en mobilisant plusieurs échelles géographiques. Elle étudie la manière dont les personnes utilisent et valorisent l'environnement[1]. Jenny Pickerill explore les initiatives locales qui s'attaquent aux défis environnementaux[6]. Dans ses travaux, elle étudie comment les militants écologistes formulent leur message sur les réseaux sociaux et leur compréhension du phénomène[7]. Elle s'intéresse également aux militants écologistes qui choisissent de protéger un aspect de l'environnement mais, paradoxalement, en ignorant un autre[8]. Son travail montre que les questions environnementales se mêlent à d'autres inégalités comme le racisme, le colonialisme et le néolibéralisme. Elle montre que les mouvements activistes intègrent des populations de diverses catégories sociales : Jenny Pickerill note leur rôle dans le mouvement Occupy, les mouvements anti-guerre ou le mouvement environnemental en Australie[1],[4].
Jenny Pickerill étudie l'impact de solutions expérimentales sur les défis environnementaux et le rôle des étudiants et étudiantes dans la construction de leur avenir. Cela inclus par exemple des moyens d'auto-construire de logements sûrs et respectueux de l'environnement[9],[10]. Elle montre un manque de représentation des femmes dans les communautés d'éco-construction[9]. Elle étudie actuellement le potentiel des éco-communautés dans les villes durables et celles respectueuses de l'environnement[11],[12],[13].
Pickerill, « Notes towards autonomous geographies: creation, resistance and self-management as survival tactics », Progress in Human Geography, vol. 30, no 6, , p. 730–746 (DOI10.1177/0309132506071516)
Pickerill, « Everyday activism and transitions towards post‐capitalist worlds », Transactions of the Institute of British Geographers, vol. 35, no 4, , p. 475–490 (DOI10.1111/j.1475-5661.2010.00396.x)
Livres
Pickerill Jenny, Cyberprotest: Environmental activism online, Oxford University Press, (ISBN9780719063947)
Pickerill Jenny, Eco-Homes: People, Place and Politics (Just Sustainabilities), Zed Books, (ISBN978-1780325309)
Jenny Pickerill, John Krinsky, Graeme Hayes et Kevin Gillan, Occupy! A global movement / edited by The Social Movement Studies Editorial Collective: Jenny Pickerill, John Krinsky, Graeme Hayes, Kevin Gillan and Brian Doherty., (ISBN1-138-82225-6 et 978-1-138-82225-2, OCLC883648700, lire en ligne)
↑Pickerill, « From wilderness to WildCountry: the power of language in environmental campaigns in Australia », Environmental Politics, vol. 17, no 1, , p. 95–104 (ISSN0964-4016, DOI10.1080/09644010701811681)
↑Pickerill, « Finding common ground? Spaces of dialogue and the negotiation of Indigenous interests in environmental campaigns in Australia », Geoforum, vol. 40, no 1, , p. 66–79 (ISSN0016-7185, DOI10.1016/j.geoforum.2008.06.009)
↑Pickerill, « Critically Interrogating Eco-Homes », International Journal of Urban and Regional Research, vol. 41, no 2, , p. 353–365 (ISSN0309-1317, DOI10.1111/1468-2427.12453)