Il a été membre du Conseil de la langue française du Québec de février 1978 à mai 1984[2]. Cependant, en janvier 2000, il a fortement critiqué une publication de cet organisme québécois créé par la loi 101[3].
Sa carrière d'écrivain débute en 1973 quand il publie Le joual de Troie, un essai percutant qui déconstruit le mythe du joual au Québec. Sa renommée s'agrandit avec la parution de Hypatie ou la fin des dieux, un ouvrage qui retrace le destin tragique d'Hypatie, célèbre philosophe et mathématicienne de l'Antiquité.
Écrivain prolifique, il a signé une vingtaine d'autres ouvrages, parmi lesquels se distingue sa réécriture du Ramakien, publié sous le titre Sous le signe du singe. Ce grand récit mythique thaïlandais, est la version siamisée du Ramayana, le plus ancien poème de l'Inde (env. 1000 ans av. J.-C.). Ce travail titanesque lui a pris 10 ans.
Il a également traduit et interprété Le Chant de Gilgamesh, et les textes du Ring de Wagner. Ses domaines de prédilection étaient les récits mythologiques et la littérature du Moyen Âge. Il a vécu la dernière partie de sa vie en Thaïlande où il a poursuivi l'écriture de son œuvre et a fait rayonner la littérature québécoise. Il est décédé à l’hôpital Ramathibodi de Bangkok le [1].
Honneurs
1974 : Prix Jean-Hamelin (Prix France-Québec) pour Le joual de Troie