Gramat est une commune rurale qui compte 3 496 habitants en 2022. Elle est dans l'unité urbaine de Gramat et fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Gramatois ou Gramatoises.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 041 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[13]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[14],[15]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[23] :
les « combes de la Damette et de Gouny et combels tributaires » (1 961 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;
les « prairies naturelles de prairie Grande et ses environs » (95 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » (3 030 ha), couvrant 5 communes du département[26].
les « vieux arbres de Nougayrol » (50 ha), couvrant 2 communes du département[27].
les « vieux chênes de la Pannonie » (34 ha), couvrant 2 communes du département[28].
la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du département[29] ;
Urbanisme
Typologie
Au , Gramat est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Gramat[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (29,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,9 %), prairies (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse et l'Alzou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIecontrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1996, 1997 et 1999[34],[31].
Gramat est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[36]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 757 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 442 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Selon d'autres, le nom de Gramat serait un toponyme préceltique : la racine -gra ou cra (ou garr-, -car) indiquant la pierre (« gra »vier, « gra »vat, la Crau qui est une plaine caillouteuse) ou un lieu élevé en pierre (Mont « Gar »rot à saint-Suliac, Mont « Gar »go sur le Causse Méjean ou une falaise (Cravant-les-Coteaux).
La commune est en effet située sur un causse, c'est-à-dire un plateau « kar »stique et sur le territoire de la commune se trouvent deux tumulus, l'un à côté de l'hippodrome[42] l'autre nommé Pech de « Gra »mmont[43].
Histoire
Préhistoire
Le site de Gramat, est fréquenté depuis la Préhistoire ainsi qu'en témoignent les nombreuses découvertes de haches, silex taillés, pointes de flèche.
L'abri du Cuzoul
L'abri du Cuzoul. Cet abri est situé dans la doline à l'entrée de la grotte du Cuzoul qui s'ouvre sur une grande salle de 40 × 15 × 3 m qui comporte en son centre un puits bâti qui protège une nappe pérenne captive[44].
Entre 1923 et 1933, Raymond Lacam, André Niederlender et Armand Viré effectuèrent dans la grotte trois sondages, qui firent apparaître des couches perturbées par l'eau, ce qui les poussa à creuser à l'extérieur à l'abri nord y découvrirent un squelette humain complet qui fut surnommé « l'homme de Gramat ». Cet homme préhistorique est rattaché, par la présence de nombreux microlithes taillés en forme de trapèze, au Tardenoisien l'un des faciès du Mésolithique[44].
De nouvelles fouilles, avec tamisage de 70 m3 des déblais de Raymond Lacam, ont repris depuis 2007. L'étude de plusieurs milliers de pièces lithiques a permis de dégager plusieurs centaines d'outils en pierre, en matière dures animales et en céramique. Elle a confirmé que la fréquentation la plus ancienne remonte à l'Azilien et va jusqu'au Néolithique ancien. Aucune fréquentation durant le Néolithique
moyen ou le Néolithique récent ne peut être détectée dans ces déblais. Par contre, des objets découverts dans d'autres parties du site montrent des fréquentations épisodiques du site de l'âge du bronze au Haut Moyen Âge[44].
Plusieurs dolmens situés sur le territoire de la commune témoignent de l'occupation humaine à cette période. Le Dolmen des Plassous (appelé aussi Las Aspes) classé depuis 1889 à l'inventaire des monuments historiques[45] ; le Dolmen de Bouyé en grande partie effondré avec un tumulus de forme allongé (20 mètres de long pour 11 de large) ; le Dolmen du Pech-de-Grammont, ici le tumulus enserre un dolmen double composé d'un petit dolmen couvert (à l'ouest) et d'un dolmen plus grand (à l'est) avec une épaisse table brisée en 3 morceaux, initialement placé au centre du tumulus, le plus petit serait le plus ancien des deux, l'édification du second ayant entraîné l'agrandissement du tumulus initial qui atteint désormais près de 20 mètres de long avec une forme ovale[46], ce dolmen est inscrit depuis 2012 à l'inventaire des monuments historiques[47]44° 47′ 05″ N, 1° 40′ 22″ E ; le Dolmen du Terrou fouillé par Jacques-Antoine Delpon qui mentionne y avoir trouvé cinq squelettes empilés dans cinq couches différentes de terre, le mobilier funéraire retrouvé, composé d'un anneau de cuivre et d'un anneau de fer, ainsi que de tessons de poterie, laisse supposer que le tumulus a fait l'objet d'une réutilisation ultérieure[48] ; le Dolmen de Saint-Chignes qui a souffert de fouilles hâtives qui ont fragilisé sa structure[49] - 44° 44′ 57″ N, 1° 45′ 37″ E ; le Dolmen de Courtille, à moins de 140 mètres au Sud-Ouest de la maisonnette de Courtille (maison de garde-barrière de la voie ferrée Brive-la-Gaillarde - Rodez), ce dolmen a été presque entièrement détruit, il ne reste que deux orthostats arasés à 25 cm du sol, son tumulus de 15 m de diamètre est encore visible[50].
Antiquité
La cité de Gramat, est née au carrefour des anciennes voies gallo-romaines, Cahors-Limoges et Rodez-Périgueux[51]. Cela lui fit profiter d'une situation privilégiée, au contact des terroirs complémentaires du Causse et du Limargue, mais également sur le passage des marchands et des pèlerins.
Moyen Âge
Si la circulation des marchandises fut aisée, les invasions bénéficièrent également de cette facilité. Et Gramat ne fut guère épargnée par celles-ci, car tour à tour se succédèrent les Arabes, au VIIe siècle, puis les Normands aux IXe et Xe siècles, qui pillèrent la ville.
Au Moyen Âge, Gramat devient une baronnie, ayant droit de suzeraineté sur Carennac, Loubressac, Autoire, Miers, Mayrinhac Lentour et Lavergne. À la tête de cette baronnie, quatre familles de seigneurs se succédent. Par ordre chronologique, on trouve les familles de Castelnau (950 à 1360), d'Aigrefeuille (1360 à 1500), d'Auriolle (1500 à 1600) et Foulhiac (1600 à 1789).
La guerre de Cent Ans apporte son lot de destructions et de souffrances. Les entrées principales de la ville sont défendues par de grandes portes. Derrière celles-ci, deux autres portes fortifiées gardent la place dite du château. En 1356, après la bataille de Poitiers, un détachement de l'armée du prince de Galles parcourut le Quercy et entre dans la ville. Ils la ruinent complètement, mais ne peuvent s'emparer du château, grâce aux fortifications évoquées plus haut. Trois jours durant, Gramat est occupée par les Anglais.
Suit alors une période de troubles à répétition entre seigneurs locaux. Les dévastations sont si nombreuses et fréquentes, que les habitants fuient en Espagne[réf. nécessaire], pour la plupart. À la fin des hostilités, il s'avère que Gramat ne compte plus que cinq habitants. Pour repeupler le pays, arrivent des colonies d'émigrants du Limousin, du Rouergue et du Gévaudan.
Temps modernes
Durant les Guerres de religion, occupations, pillages et destructions refont leur apparition. Catholiques et protestants se succèdent à Gramat. Les habitants doivent supporter angoisses des luttes, réquisitions et pillages. En 1562, les chefs du parti calviniste pillent la région pour procurer argent et vivres aux armées. Les églises ne sont pas épargnées, notamment à Rocamadour et à Gramat. Cette dernière est incendiée en 1568, toujours par ces mêmes troupes.
Le , le chef de la jacquerie des Croquants de 1624, Barrau, est pendu à Gramat, après l'échec de la révolte paysanne qui a suivi l'annulation de l'exemption de gabelle dont bénéficiait le Quercy.
Gramat, gros bourg agricole, s'affirme ensuite comme centre d'échanges paisiblement à l'abri des grandes mutations.
Révolution française et Empire
Lors de la Révolution française, la population est peu encline à fournir des volontaires, et la résistance des prêtres à prêter serment a comme conséquence de voir ceux-ci interdits d'exercer leur ministère. Poussées par M. Delpy, curé de Gramat, des femmes en viennent même à s'insurger contre la nationalisation des biens du clergé, et réclament que ceux-ci lui soient restitués.
Époque contemporaine
Par la suite, les deux grands conflits mondiaux marquent la vie de Gramat. Durant la Première Guerre mondiale, Gramat a son lot de jeunes gens mobilisés, et beaucoup ne reviennent pas du champ de bataille. D'autre part, de par son élevage de chevaux et ses haras, à cette époque là très florissants, Gramat sert à la fois de ville de garnison et de ville étape.
Le , le hameau de Donnadieu, à l'extrême sud du territoire de la commune, et la ferme de Gabaudet, située dans la commune voisine d'Issendolus, sont le théâtre d’exactions commises par le 4e régiment SS « Der Führer », appartenant à la division Das Reich, en route vers la Normandie[52],[53].
Au XXIe siècle, Gramat est un gros bourg chef-lieu de canton, tourné vers l'artisanat et l'agriculture essentiellement composée de petites exploitations familiales, et traditionnelles. Gramat abrite néanmoins un centre de recherches et d'essais sur les munitions à l'uranium appauvri de la Direction générale de l'armement (DGA)[Note 5]. En 2010, ce centre a été transféré de la DGA au Commissariat à l'énergie atomique[55].
Gramat est aussi le siège depuis 1945 de l'école cynophile de la gendarmerie. Ce centre de formation des maîtres de chien de la gendarmerie est l'unique établissement dont dispose la Gendarmerie nationale pour le dressage des chiens et la formation des éducateurs.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[57],[58].
Pour la collecte des ordures ménagères Gramat s'appuie sur le syndicat mixte BioAlvignac Gramat - Déchets Ménagers (SM BAG DM) membre du syndicat départemental d’élimination des déchets (SYDED) du Lot. Le SM BAG DM emploie deux agents techniques à temps plein et un agent administratif à temps partiel. Le principe du tri sélectif en trois catégorie est adopté : déchets non recyclés ; emballages en métal et plastique ; verre. Les habitants déposent leur déchets aux points d'apport volontaire équipé de conteneurs en bac enterrés de 5 m3 ou en conteneur de 750 litres[61].
En 2014, chaque citoyen de Gramat a produit chaque mois 90 kg de déchets non recyclés pour un coût de traitement de 110 euros et 30 kg d'emballage triés pour un coût de 25 euros[61], soit 1 440 kg par an.
Les autres déchets sont apportés par les habitants à la déchèterie située sur la zone artisanale des Vieilles Vignes au nord-ouest de la commune[62].
Depuis fin 2015, la municipalité a mis à disposition de tous une aire de covoiturage située au giratoire du début de la déviation au Nord-Ouest de la commune (côté Brive) sur la D840[64].
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Gramat s'établit à 5 077 990 € en dépenses et 5 929 050 € en recettes :
les dépenses se répartissent en 3 368 400 € de charges de fonctionnement et 1 709 590 € d'emplois d'investissement ;
les recettes proviennent des 3 767 220 € de produits de fonctionnement et de 2 161 830 € de ressources d'investissement.
Pour Gramat en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 3 368 400 € de charges (905 € par habitant) pour 3 767 220 € de produits (1 012 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 398 810 € (107 € par habitant) :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour un montant de 1 873 000 € (56 %), soit 503 € par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (442 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 445 € par habitant en 2014 et un maximum de 503 € par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 9] pour 21 %, des subventions versées[Note 10] pour 1 %, des charges financières[Note 11] pour des sommes inférieures à 1 % et finalement celui des contingents[Note 12] pour des sommes inférieures à 1 % ;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 13] pour une valeur de 1 878 000 € (50 %), soit 505 € par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (443 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 464 € par habitant en 2015 et un maximum de 504 € par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 14] pour 16 % et des autres impôts[Note 15] pour 1 %.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Gramat. Ils sont constants par rapport à 2017 :
Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :
des dépenses d'équipement[Note 16] pour une valeur de 963 000 € (56 %), soit 259 € par habitant, ratio inférieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (344 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 181 € par habitant en 2014 et un maximum de 414 € par habitant en 2017 ;
des remboursements d'emprunts[Note 17] pour un montant de 350 000 € (20 %), soit 94 € par habitant, ratio supérieur de 21 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (78 € par habitant).
Les ressources en investissement de Gramat se répartissent principalement en :
subventions reçues pour une valeur de 699 000 € (32 %), soit 188 € par habitant, ratio supérieur de 169 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 € par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 64 € par habitant en 2014 et un maximum de 187 € par habitant en 2018 ;
fonds de Compensation pour la TVA pour une somme de 169 000 € (8 %), soit 46 € par habitant, ratio supérieur de 21 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (38 € par habitant).
L'endettement de Gramat au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :
l'encours de la dette pour une valeur totale de 1 060 000 €, soit 285 € par habitant, ratio inférieur de 63 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (763 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 756 € à 284 € par habitant ;
l'annuité de la dette pour 380 000 €, soit 102 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio diminue de façon continue de 168 € à 102 € par habitant ;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour 835 000 €, soit 224 € par habitant, ratio supérieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (183 € par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 197 € par habitant en 2017 et un maximum de 243 € par habitant en 2016. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum en 2000 et un maximum d'environ 13 années en 2006.
Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Gramat.
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Valeurs en euros Gramat, Par habitant : CAF Encours total de la dette
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Gramat
Valeurs en années Gramat, : Ratio = Encours de la dette / CAF
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[67].
En 2022, la commune comptait 3 496 habitants[Note 21], en évolution de −2,59 % par rapport à 2016 (Lot : +1,31 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales et dispose d'une école primaire privée[74]. Le département gère deux collèges : le collège La Garenne (enseignement public) et le collège Sainte-Hélène (enseignement privé)[75]. La commune ne dispose pas de lycée[76].
Un centre de formation professionnelle est l'une des quatre écoles de France formant aux métiers animaliers[77].
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 1891 ont lieu chaque année à Gramat les seules courses de chevaux du département, organisées par la Société des courses de Gramat sur l'hippodrome du Tumulus[78]. Le site s'étend sur 35 hectares, avec des pistes en herbe pour le plat, le trot, l'obstacle, et des tribunes partiellement couvertes. Les courses ont lieu en parallèle des fêtes de Gramat, le premier week-end d'août et le lundi suivant et attirent 2 à 3 000visiteurs, qui peuvent s'adonner au Pari mutuel.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 859 personnes, parmi lesquelles on compte 74,9 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 25,1 % d'inactifs[Note 24],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
Sur ces 1 243 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 821 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
336 établissements[Note 25] sont implantés à Gramat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 26],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
336
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
47
14 %
(14 %)
Construction
32
9,5 %
(13,9 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
126
37,5 %
(29,9 %)
Information et communication
2
0,6 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
16
4,8 %
(2,8 %)
Activités immobilières
13
3,9 %
(3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
23
6,8 %
(13,5 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
53
15,8 %
(12 %)
Autres activités de services
24
7,1 %
(8,7 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (126 sur les 336 entreprises implantées à Gramat), contre 29,9 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[81] :
Calane, hypermarchés (35 350 k€)
LJS, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (3 913 k€)
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 29] à 65 en 2000 puis à 51 en 2010[84] et enfin à 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[85],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2704 ha en 1988 à 2044 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 45 à 68 ha[84].
Église Saint-Aignan de Saint-Chignes. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[86]. L'église située au lieu-dit Saint-Chignes était rattachée à un prieuré détruit lors de la guerre de Cent Ans et reconstruite par la suite pour devenir égliseparoissiale. Ses périodes de construction et de modification vont de la période romane à la période moderne. Dans le cadre d'un action menée par la commune et l'association locale des Amis de l'église de Saint-Chignes, ses toitures ont été restaurées en 2017, et son patrimoine décoratif du XIXe siècle devrait être l'objet d'une intervention[87].
Église Saint-Maurice de Prangères. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[88].
Tumulus dit de « l'étron de Gargantua » : c'est un énorme tumulus (200 mètres de circonférence) datant probablement[46] de l'Âge du Fer situé à proximité de l'hippodrome auquel il a donné son nom.
Intérieur de l'église Saint-Pierre : autel, crucifix et vitraux du choeur.
La Tour de l'Horloge.
La halle du XIXe siècle.
La Maison des solidarités départementales, place de la Halle.
La chapelle de la ferme du Grand Couvent.
Équipements culturels
La ville de Gramat dispose d'une médiathèque regroupant[79] d’une part la bibliothèque municipale et d’autre part un espace cyberbase. La bibliothèque est ouverte gratuitement à tous les publics pour une consultation sur place des livres. Un abonnement annuel permet d'emprunter les ouvrages. Ses personnels sont associés aux activités périscolaires et aux manifestations intéressant les personnes de toutes tranches d'âge : atelier conte mensuel pour les enfants, ateliers et réunions ponctuels pour les adultes. Un site internet permet de consulter les ouvrages et gérer en ligne son abonnement[89]. L’espace cyberbase offre la possibilité d'utiliser des moyens informatiques connectés à Internet. Ses personnels sont associés aux activités périscolaires et à l'accueil des écoles. Ils proposent aussi des activités orientées vers les adultes : initiation, certification B2i adultes, accompagnement individuel, ateliers Pôle Emploi[90].
Culture et musique
Il existe à Gramat une école de musique, sous le statut d’association loi de 1901 et une maîtrise de chant ; les Petits chanteurs de Sainte-Hélène, maîtrise de Rocamadour, rattachée au collège Sainte-Hélène et au Centre de Musique Sacrée de Rocamadour. Les Petits chanteurs sont dirigés par Christophe Loiseleur des Longchamps[Quand ?] compositeur et chef de chœur de l'Ensemble Vocal de Brive, et ils sont accompagnés par Emmeran Rollin, organiste titulaire de Rocamadour[réf. nécessaire].
Patrimoine linguistique
Gramat a fait le choix d'afficher son attachement à la culture et la langue occitanes, en traduisant une partie des panneaux dans son centre-ville.
Pierre Bonhomme (1803-1861), prêtre, fondateur de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire. Il est né et mort à Gramat.
Pierre Lafon, homme politique né le à Gramat (Lot) et décédé à une date inconnue.
Amédée Lemozi (1882-1970), archéologue, spéléologue et préhistorien, mort à Gramat.
Raymond Lacam (1900-1962), archéologue, mort à Gramat.
André Malraux (1901-1976), maquisard dans le maquis de Gramat.
Alexandre Kojève (1902-1968), maquisard dans le maquis de Gramat.
Jean Normand (1934-2016), ancien joueur de rugby à XV, né à Gramat.
Emmanuel Delmas (1954), évêque. Il a été curé de Gramat à partir d’.
Héraldique
Blason
Écartelé: aux 1er et 4e d'azur au château à trois tours crénelées d'or; aux 2e et 3e de gueules au lion d'or
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Écartelé : au premier et au quatrième de gueules au château de trois tours d'or maçonné de sable, au deuxième et au troisième d'argent au lion couronné d'azur.
Lucien Lachieze-Rey, Pierre Bonhomme, Fondateur des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire (1803-1861), Rocamadour, 1984, 23 pp. Préface de MgrJoseph Rabine, évêque de Cahors.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑En 1992, les chercheurs français ont mis au point sur le centre d’études de Gramat (Lot), dépendant de la DGA, une installation spécifique dénommée ATHENA pour étudier l’impact des projectiles à l’uranium appauvri sur des cibles à une vitesse supérieure à 2 500 m/s.
Ces expériences, consistent à étudier un aspect de la course aux armements qui se présente sous la forme de la compétition entre l’épée et la cuirasse. À Gramat, on a donc voulu vérifier les performances des munitions à l’uranium appauvri arrivant à très grande vitesse sur des cibles, constituées elles aussi d’uranium appauvri. Il fallait étudier le piège formé par les plaques de blindages utilisées par certains fabricants de chars qui sont conçues de façon à absorber le choc de la munition à uranium appauvri, réduisant ainsi son efficacité. Il ressort de ces expériences que la DGA a utilisé à Gramat de l’uranium appauvri, tant pour les projectiles que pour les cibles. Cette utilisation est confirmée pour la première fois par l’inventaire 1995 de l’Andra qui signale, concernant ces expérimentations :
1/ Matériaux solides contaminés et uranium appauvri : aciers et céramiques environ 25 tonnes, polyéthylène 6,5 tonnes, aciers 50 tonnes, déchets d’aciers et déchets technologiques (matières plastiques) 100 fûts de 200 litres, uranium appauvri (récupération des projectiles après tir) 40 kg.
2/ Déblais contaminés : terre et déblais de construction à forte proportion de terre argileuse environ 1 000 m3.
Tous ces déchets sont présentés comme contaminés à l’uranium 238. Au cours des années suivantes, les expérimentations ont dû se poursuivre puisque les éditions de l’Inventaire de l’Andra signalent une augmentation du tonnage des matériaux contaminés à l’uranium appauvri. À partir de 1998, la fiche Andra sur le site de Gramat est plus succincte et ne permet pas de savoir si les déchets accumulés au cours des expériences des années précédentes ont été transférés ailleurs. De plus, cette même année, le centre d’études de Gramat devient une ICPE sous régime militaire. À partir de 1999, l'Andra ne consacre plus de fiche à cette installation, mais mentionne seulement Gramat dans une liste des « petits producteurs ». Comment seulement quarante kilos de flèches à l’uranium appauvri contaminent-ils une aussi importante quantité de matériaux ? Selon la description des expériences il apparaît que les munitions à l’uranium appauvri utilisées ont été « volatilisées » au moment de l’impact sur les cibles et que les aérosols ainsi produits ont contaminé des tonnes de matériaux. Les « projectiles après tir » ne sont probablement que les fragments restants ou le résultat de tirs ratés. C’est d’ailleurs ce que laisse entendre l’Andra dans son édition 1998, précisant que les quarante kilos en uranium appauvri sont des « projectiles récupérés après tir et coups non tirés ». On ignore si les déchets ainsi produits à Gramat restent stockés sur place ou s’ils ont été transférés au site de stockage de l’Andra, à Soulaines[54].
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
↑Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
↑Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
↑Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
↑Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
↑L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Gramat.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[83].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN2-910540-16-2, BNF40220401), p. 112
↑Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1, , p. 115 (lire en ligne)
↑ ab et cNicolas VALDEYRON, Bruno BOSC-ZANARDO, Thomas BRIAND, Auréade HENRY, Benjamin MARQUEBIELLE et Sylvène MICHEL, « Le gisement du Cuzoul de Gramat (Lot, France) : Présentation des nouveauxtravaux et résultats préliminaires », Rencontre Méridionales de Préhistoire Récente, no 8, 7 et 8 novembre 2008, p. 197-211 (lire en ligne).
↑ a et bBruno Marc, Dolmens et menhirs du Quercy : 25 circuits de découverte préhistorique, Sète, Nouvelles Presses du Languedoc, , 165 p. (ISBN978-2-35414-036-6), p. 76-78.
↑Jacques-Antoine DELPON, Statistiques du département du Lot, Cahors, Bachelier et Fils, , p. 397.
↑Bruno Marc, Dolmens et menhirs du Quercy : 25 circuits de découverte préhistorique, Sète, Nouvelles Presses du Langueoc, , 165 p. (ISBN978-2-35414-036-6), p. 75.
↑Christiane Constant-Le Stum et Étienne Baux, De la voie romaine à l’autoroute : Deux millénaires d’histoire routière, Paris, Archives départementales, , 140 p. (ISBN2860046008X (édité erroné), BNF37074792), p. 6
Carte de M. Labrousse des voies romaines du Lot.
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p 43