A : Gaz comprimé température critique = 34,9 °C B6 : Matière réactive inflammable spontanément combustible au contact de l'air D1A : Matière très toxique ayant des effets immédiats graves Transport des marchandises dangereuses : classe 2.3
Divulgation à 1,0% selon la liste de divulgation des ingrédients
Phrases R : R12 : Extrêmement inflammable. R17 : Spontanément inflammable à l’air. R26 : Très toxique par inhalation.
Phrases S : S9 : Conserver le récipient dans un endroit bien ventilé. S16 : Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles - Ne pas fumer. S33 : Éviter l’accumulation de charges électrostatiques. S36 : Porter un vêtement de protection approprié. S45 : En cas d’accident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (si possible, lui montrer l’étiquette). (S1/2) : Conserver sous clef et hors de portée des enfants.
Code Kemler : 263 : gaz toxique, inflammable Numéro ONU : 2192 : GERMANE Classe : 2.3 Étiquettes : 2.3 : Gaz toxiques (correspond aux groupes désignés par un T majuscule, c'est-à-dire T, TF, TC, TO, TFC et TOC). 2.1 : Gaz inflammables (correspond aux groupes désignés par un F majuscule) ;
Le germane est la forme industriellement la plus utile du germanium, de sorte que de nombreuses méthodes de préparation industrielle ont été élaborées pour en produire. On peut les ranger en trois catégories :
Par réduction chimique ;
Par réduction électrochimique ;
À partir d'un plasma.
La réduction chimique consiste à faire réagir des composés contenant du germanium (par exemple du germanium élémentaire, du tétrachlorure de germanium GeCl4 ou du dioxyde de germanium) GeO2 avec un agent réducteur tel que NaBH4, KBH4, LiBH4, NaAlH4, LiH, NaH ou MgH2. La réaction peut avoir lieu aussi bien dans un solvant organique qu'en solution aqueuse. En laboratoire, le germane peut s'obtenir en faisant réagir des composés au Ge(IV) avec des hydrures, par exemple :
Na2GeO3 + NaBH4 + H2O → GeH4 + 2 NaOH + NaBO2
La réduction électrochimique consiste à appliquer une tension entre d'une part une cathode de germanium métallique immergée dans un électrolyte aqueux et d'autre part une anode en molybdène ou en cadmium. Dans ce dispositif, le germane et l'hydrogène se forment à l'anode tandis que l'anode se couvre d'oxyde de molybdène ou de cadmium selon le cas.
La synthèse au plasma consiste à bombarder du germanium métallique avec des atomes d'hydrogène produits à partir d'une source plasma haute fréquence afin de produire du germane et du digermane.
Réactions
Dans l'ammoniac liquide, GeH4 s'ionise avec NH3 pour former GeH3− et NH4+. Toujours dans l'ammoniac liquide, GeH4 réagit avec les métaux alcalins pour former des composés cristallins blancs de type MGeH3 (où M représente Li, Na, K, Rb et Cs). Les cristaux de KGeH3 et RbGeH3 ont la même structure que le chlorure de sodium, indiquant que les anions GeH3− y ont une rotation libre, contrairement au cristal CsGeH3, qui a la structure distordue de l'iodure de thallium.
↑(en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN978-1-4200-9084-0)
↑(en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, Boca Raton, CRC, , 89e éd., 2736 p. (ISBN978-1-4200-6679-1), p. 10-205
↑Entrée du numéro CAS « 7782-65-2 » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 27 novembre 2008 (JavaScript nécessaire)
↑« Tétrahydrure de germanium » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009