Dilbeek est issue de la fusion de communes en Belgique au de Dilbeek, Grand-Bigard, Itterbeek, Schepdael, Bodeghem-Saint-Martin et Chapelle-Saint-Ulric. Dilbeek n'est pas reconnue comme une commune à facilités linguistiques. La commune (qui est frontalière de la région bilingue de Bruxelles-capitale) comprend une minorité francophone d'au moins 35,5 %[1] de la population (représentée par 4 sièges sur 33 au conseil communal). En 2020, la langue française serait la plus parlée dans la commune avec 48,6 % de locuteurs[2].
Dilbeek est essentiellement une commune résidentielle aux vastes lotissements de villas. Par ses villages, Dilbeek garde aussi une facette rurale. Par ailleurs, des zonings, des entreprises modernes en bordure du ring, à la limite nord de Grand-Bigard, lui confèrent un aspect industriel. Le revenu moyen de ses habitants lui confère un statut exempt de contraintes budgétaires.
La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le et modifiées le . Elles ont été accordées après la fusion avec les autres communes de 1977 et combinent les anciennes armoiries avec des symboles pour les autres villages. Les anciennes armoiries représentent également Itterbeek et Bodeghem-Saint-Martin puisqu'elles appartenaient toutes à la famille Schokaert depuis 1687.
Le deuxième quartier montre les armoiries des seigneurs médiévaux de Bijgaarden et représente Grand-Bigard. Le quatrième quartier montre les armes de la famille Fourneau de Cruyckenbourg qui a acquis Schepdael et Chapelle-Saint-Ulric au début du XVIIe siècle.
Les armoiries précédentes proviennent de la famille Schokaert qui a acquis le domaine de Dilbeek en 1687.
Le seul sceau connu du conseil local date de 1773 et indiquait les armoiries de Schokaert. En 1921, le conseil demanda que ces armoiries soient utilisées pour la commune.
Blasonnement :Parti, en 1 d'or à la fasce d'azur surmontée d'une aigle de sable armée, membrée, becquée et lampassée de gueules ; en 2 coupé, au premier d'or au chef échiqueté de gueules et d'argent, au second d'azur semé de billettes d'or au chevron du même brochant sur le tout.
Délibération communale : 19 décembre 1989
Arrêté de l'exécutif de la communauté : 17 avril 1990
Graphe de l'évolution de la population de la commune (la commune de Dilbeek étant née de la fusion des anciennes communes de Dilbeek, de Bodeghem-Saint-Martin, de Chapelle-Saint-Ulric, d'Itterbeek, de Grand-Bigard et de Schepdael, les données ci-après intègrent les données des six communes d'avant 1977).
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source : DGS, de 1831 à 1981 = recensements population ; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier.[5]
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au 1er janvier)
La commune de Dilbeek comptait plus de 27 % de francophones en 1947 mais n'a pas accédé à cette époque au statut de communes à facilités contrairement à Rhode-Saint-Genèse qui comptait à l'époque 26 % de francophones.
L'enquête Kluft Jaspers de 1969 révèle lors de sa parution que la commune comptait plus de 35 % de francophones.
Les fusions de communes entreprises en Belgique dans les années 1970 ont eu pour effet de faire diminuer la part de francophones dans la nouvelle commune de Dilbeek.
Au point de vue patrimonial, la commune offre l'intérêt de présenter notamment plusieurs châteaux, dont celui de Grand-Bigard et celui de Sainte-Anne, et d'organiser le Printemps des Tulipes. La maison communale actuelle est un ancien château construit par l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar en 1863 sur l'emplacement d'un ancien fort entouré de douves. L'ancienne maison communale était ornée de sgraffites par Gabriel van Dievoet, un exemple d'éclectisme fort à la mode à l'époque. Un autre intérêt de la commune est son musée des trams vicinaux de l'ancienne SNCV. Ce musée est situé chaussée de Ninove sur la commune de Schepdael.