Araux
Araux est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. GéographieLocalisationLa commune d'Araux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[I 1]. Elle se situe à 47 km par la route[Note 1] de Pau[1], préfecture du département, à 26 km d'Oloron-Sainte-Marie[2], sous-préfecture, et à 21 km de Mourenx[3], bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Navarrenx[I 1]. Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Viellenave-de-Navarrenx (1,2 km), Araujuzon (1,2 km), Audaux (1,4 km), Bugnein (2,1 km), Ossenx (2,3 km), Bastanès (3,1 km), Narp (3,2 km), Castetnau-Camblong (3,5 km). Sur le plan historique et culturel, Araux fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5]. Communes limitrophesLes communes limitrophes sont Araujuzon, Audaux, Charre et Viellenave-de-Navarrenx. Hydrographie![]() La commune est drainée par le gave d'Oloron, le Lausset, le Cassou Dou Boue, le ruisseau de Lescuncette, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[7],[Carte 1]. Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son extrémité nord-est et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé 64 communes[8]. Le Lausset, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source dans la commune de Sauguis-Saint-Étienne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Narp, après avoir traversé 14 communes[9]. ClimatHistoriquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 279 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein à 11 km à vol d'oiseau[13], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 323,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16]. Milieux naturels et biodiversitéRéseau Natura 2000Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[18], d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[19]. Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristiqueL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[20],[Carte 2] : le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[21]. UrbanismeTypologieAu , Araux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[23],[24]. Occupation des sols![]() L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), prairies (5 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3]. Lieux-dits et hameauxVoies de communication et transportsAraux est desservie par les routes départementales 836 et 936. Risques majeursLe territoire de la commune d'Araux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28]. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron et le Lausset. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[29],[27]. ![]() Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[30]. 83,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[31]. ToponymieAttestations anciennesLe toponyme Araux apparaît sous les formes Araus (1223[26], titres de Taragone[32]), Sente-Angne d'Araus (vers 1350[26], notaires de Lucq-de-Béarn[33]), lo paged d'Araus (1376[26], montre militaire de Béarn[34]), Araus-Susoo (1385[26], censier de Béarn[35]), Sent-Johan d'Araux (1411[26], notaires de Navarrenx[36]) et Araus-Susson (1547[26], réformation de Béarn[37]) et Araux sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[38]). ÉtymologieBrigitte Jobbé-Duval[39] propose deux origines au toponyme Araux, soit le basque arrantz, qui signifie 'buisson', soit le basco-aquitain aran, qui désigne une vallée. Autres toponymesDomec est un fief vassal de la vicomté de Béarn, cité au XIIIe siècle[26] par le for de Béarn, et en 1863[26] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque. Montquoueilles est une ferme d’Araux, dont le nom apparaît sous les graphies Mon-Coeyle (1385[26], censier de Béarn[35]), Moncoeyla (1397[26], notaires de Navarrenx[36]) et Moncoueyle (1863[26], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque). Graphie béarnaiseSon nom béarnais est Araus. HistoirePaul Raymond[26] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Araux comptait 27 feux. Elle devint une dépendance de la baronnie de Jasses, datant de 1644, qui comprenait, outre Araux, Araujuzon, Jasses, Montfort et Viellenave. Politique et administrationListe des mairesIntercommunalitéLa commune fait partie de sept structures intercommunales[41] :
Population et sociétéDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43]. En 2022, la commune comptait 134 habitants[Note 6], en évolution de −8,22 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Atlantiques : +3,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %). EnseignementLa commune dispose d'une école élémentaire. SportsUn fronton[46] (pelote basque) se dresse au centre du village. ÉconomieL'activité est principalement agricole (élevage et polycultures). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Culture locale et patrimoineLieux et monumentsPatrimoine civilLe site de la commune[46] mentionne trois ponts remarquables, le pont de Rèquamale, le pont dit de pierre (1888) et le pont de Cameich (1891), ainsi que deux lavoirs, l'un du XIXe siècle (Canfranc) et l'autre des années 1950, à proximité du fronton. Patrimoine religieux
Personnalités liées à la communePour approfondirBibliographieArticles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes et cartesNotes
Cartes
Références
Information related to Araux |
Portal di Ensiklopedia Dunia