Économie du Timor oriental
L'économie du Timor oriental, pays qui n'a acquis son indépendance qu'en 2002, est celle d'un pays appartenant au groupe des pays les moins avancés : dévastée lors du retrait de l'armée indonésienne et des milices affiliées en 1999, près de 70 % des infrastructures (écoles, bâtiments publics, ponts) furent détruites[3], et le PNB décrut de près de 49 % cette année. Depuis lors, une lente reconstruction s'est amorcée: le pays a rapidement rejoint la Banque Mondiale et le FMI, et a commencé à moderniser ses services publics (réforme foncière, augmentation de la scolarisation). Le pouvoir central reste cependant particulièrement fragile, et en 2006 une spirale de violences internes conduit à une nouvelle contraction de l'économie locale[3]. En dépit de ce départ difficile, le Timor oriental a pu compter sur la stabilité fournie par la présence des forces de l'ONU, et surtout sur ses ressources naturelles pour décoller: ainsi, le développement de gisements pétroliers sur sa côte sud depuis le milieu des années 2000 a permis la mise en œuvre d'une politique budgétaire expansionniste et volontariste, notamment au niveau de la reconstruction des infrastructures qui dynamise l'économie locale et permet la réduction de la pauvreté. ![]() Source : Fonds monétaire international Dans les récentes années, le besoin de développement s'est traduit par une réorientation de l'agriculture, qui de vivrière est devenue d'exportation (café, vanille). Il n'y a pas de monnaie officielle au Timor oriental, son économie étant entièrement dollarisée. La roupie indonésienne, introduite en 1978, y est de moins en moins acceptée. Avant cette date, y circulait l'escudo timorais. Une partie des recettes pétrolières est affectée au fonds souverain, le Fonds pétrolier Timor-Leste. SourcesRéférences
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