Pour les autres Salons d'art parisiens, voir Salon.
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Le Salon et l'Association artistique des surindépendants sont fondés à l'automne 1928 par quelques artistes ne voulant plus de jury d'admission et remettant en cause les restrictions imposées par la nouvelle réglementation du salon des indépendants de 1924. Léon Zack (1892-1980) et Auguste Herbin (1882-1960) firent partie des cofondateurs.
Le règlement impose aux membres de l'Association des surindépendants de ne participer à aucun autre salon.
En 1929, plus de la moitié du Salon est consacré aux artistes surréalistes. On découvre en 1931 un changement d'orientation avec les peintres constructivistes qui viennent y exposer en grand nombre, comme Joaquin Torres Garcia (1874-1949) et Manuel Rendón Seminario (1894-1982). Ces deux artistes sont parmi les plus créatifs des années 1920 et représentent les deux pôles du débat entre surréalisme et constructivisme qui se déroula en grande partie dans l'enceinte de ce Salon.
Celui-ci gardera jusqu'au milieu des années 1930 son rôle de lieu d'expérimentation esthétique. En même temps, à l'automne 1928 est fondé le Salon des vrais indépendants. Les deux salons se tiendront en même temps au parc des expositions de la porte de Versailles jusqu'en 1930. L'ouverture de ces deux salons fut largement couvert par la presse qui en assura le succès immédiat[1]
En 1932, l'Association des surindépendants organise une vente aux enchères.[réf. nécessaire]
L'organisation du Salon était axée sur le style et non sur la nationalité, ce qui permettait de juger l'esthétique des œuvres sans tenir compte de l'origine nationale de leurs créateurs. Le Salon des surindépendants se trouvant être le plus dynamique s'installa à partir de 1931 à Montparnasse, sur le boulevard Raspail.
↑Dictionnaire Bénézit, éditions Gründ, 1999, vol. V, p. 856.
↑(de) Dagmar Hnikova, Fritz Glarner im Kunsthaus Zürich, Zurich, Kunsthaus Zürich, , p. 226.
↑En 1950 : Faites l'Europe triptyque, 1952 : Toutes les larmes sont salées.
↑Nathalie Ernoult, « Trois artistes femmes surréalistes scandinaves à Paris » in Archives of Women Artists, Research and Exhibitions magazine, en ligne, mis en ligne le 12 janvier 2019, consulté le 24 novembre 2019.
↑Délia Gaze, Dictionnaire concis des femmes artistes, Routledge, 2013, p. 651.
Annexes
Bibliographie
Raymond Cogniat, « La Vie artistique : le salon des surindépendants », Revue de l'Amérique Latine, volume 20, n° 105, , p. 263.
André Lhote, « Chardin au théâtre Pigalle ; les Surindépendants ; œuvres littéraires de Delacroix », La Nouvelle Revue française, n° 195, , p. 855-859.
André Lhote, « Irréalisme et surréalisme : Bonnard (Bernheim jeune), Dali (Pierre Colle) », La Nouvelle Revue française, n° 239, , p. 307-309.
André Lhote, « Le Salon des Surindépendants », La Nouvelle Revue française, n° 243, , p. 944.
André Lhote, « Surréalisme et surindépendance », La Nouvelle Revue française, n° 298, , p. 134-137.
André Lhote, « Surréalisme », La Nouvelle Revue française, n° 296, , p. 859-861.
André Lhote, « Les Surindépendants », La Nouvelle Revue française, n° 304, , p. 180.