Peuplée de 2 031 habitants au recensement de 2012, elle s’étend sur une superficie de 3 044 hectares. Elle est située à 22,8 kilomètres au nord-est de Saint-Brieuc (préfecture des Côtes-d’Armor) et à 11 kilomètres
au nord de Lamballe. Elle fait partie de la communauté de communes du Penthièvre où se trouve son siège. Ses habitants sont appelés Albanais et Albanaises.
En 2004, la commune a obtenu le label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf. nécessaire].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quintenic à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Alban est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (48,7 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), forêts (8,4 %), prairies (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones urbanisées (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Sancto Albano en 1256 et en 1267, Parochia Sancti Albini en 1281, Parochia Sancti Albani en 1290, Ecclesia de Sancto Albano vers 1330, Parochia de Saint Aulban et Saint Treuen en 1430, Saint Aulban en 1463, Saint Aulbin en 1468, Saint Auban en 1480, 1535 et en 1569, Saint-Alban dès 1640[13].
Saint-Alban vient de saint Alban de Verulamium (martyr anglais du IIIe siècle décapité à Verulamium, en Grande-Bretagne)[13].
Histoire
Les Templiers
La chapelle de Saint-Jacques-le-Majeur, implantée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte celte, aurait été construite par les Templiers (une lettre datée de 1182 indique qu'un village voisin, dénommé "Hôtellerie", est propriété de l'ordre du Temple et une autre lettre, datée de 1256, cite la chapelle parmi les biens de l'Ordre). La chapelle fut utilisée par les Templiers pour loger les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, raison pour laquelle elle est consacrée à Saint-Jacques-le-Majeur.
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms des 63 soldats morts pour la Patrie[14] :
54 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
8 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
1 est mort dans le cadre des Troupes Françaises d'Occupation en Allemagne.
Héraldique
Blason
De sinople au portail de la chapelle saint Jacques du lieu d'argent, maçonné de sable, soutenu de deux épis de blé d'or courbés les tigées passées en sautoir en pointe.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2022, la commune comptait 2 376 habitants[Note 1], en évolution de +10,41 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur, du XIIe siècle, ancienne chapelle des Templiers, classée en 1912 au titre des monuments historiques[23]. Elle a conservé des témoignages de la présence templière (une sculpture représentant un sanglier poursuivi par des chiens et, à l'extérieur, une Vierge à l'Enfant protégeant un pèlerin de Saint-Jacques. Sa tour est restée inachevée (sa construction fut décidée par Jacques de Molay) car celui-ci fut emprisonné sur ordre de Philippe Le Bel le [24].
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur : la tour inachevée.
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur : vue depuis le sud-ouest.
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur : façade nord.
Église paroissiale Saint-Alban : sa partie romane date du XIIe siècle et le chœur est du XIVe siècle et possède une des plus anciennes verrières de Bretagne réalisée de 1312 à 1328, représentant la Passion du Christ[25].
L'église paroissiale Saint-Alban : le maître-autel.
L'église paroissiale Saint-Alban : vitraux.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Saint-Alban : décès du maire René Rouget », Ouest-France (archives du journal), « René Rouget, maire de Saint-Alban (canton de Pléneuf), est décédé subitement à l'âge de 65 ans, mardi, dans sa commune. ».
↑« M. Daniel Merpault nouveau maire », Ouest-France (archives du journal), « Mercredi soir, le conseil municipal de Saint-Alban était réuni afin de procéder à l'élection du maire [...] Seul candidat au titre de maire, M. Daniel Merpault, a été élu maire de Saint-Alban, par dix voix et neuf bulletins blancs. ».
↑« Municipales à Saint-Alban. Nathalie Beauvy part pour un premier mandat », Ouest-France, (lire en ligne).