Paul Veyne est issu d'un milieu modeste : des grands-parents agriculteurs, un père employé de banque puis courtier en vins[4]. Affecté d’une malformation congénitale dite Leontiasis ossea qui lui relève en bosse la joue gauche[5], il est le premier de sa famille à obtenir son baccalauréat[6]. Il indique avoir été fasciné dès son enfance par les antiquités, notamment par la découverte à 8 ans d’une pointe d’amphore romaine gisant dans la terre près de Cavaillon[2],[6]. Dans le premier entretien de son ouvrage Sexe et pouvoir à Rome, Paul Veyne distingue leur « religion sans Église », sa fascination pour l'art antique — qu'il rapproche de l'art italien et oppose à l'« art germanique » — et l'« absence de susceptibilité identitaire » comme des éléments expliquant son intérêt pour le monde gréco-romain[7].
Après avoir publié un texte contre l'usage de la torture par les troupes françaises dans les guerres coloniales, il est pisté par la police[11]. Parallèlement, et sans grande conviction, il adhère au PCF, et le quitte, après l'insurrection de Budapest en 1956[12]. Il affirme n'avoir pas été capable de sortir un seul mot durant toutes les réunions de ses cinq années de participation, expliquant : « Je me trouvais en présence d'une secte, je ne comprenais pas de quoi il s'agissait, à quoi ça servait, ce qu'il fallait dire[12],[2]… ». S'il confesse son admiration pour la base, il reconnait ne pas avoir été militant[13].
Après avoir commencé sa carrière à la Sorbonne comme assistant, sa carrière universitaire se déroule à Aix-en-Provence à partir de 1961, où il finit professeur[8]. En 1975, il entre au Collège de France grâce à l'appui de Raymond Aron (alors abandonné par son ancien dauphin Pierre Bourdieu) qui veut voir en ce normalien celui qui s'occupera de ses travaux après sa mort. Mais Paul Veyne oublie de citer son nom lors de sa leçon inaugurale, ce qu'Aron ne lui pardonne pas[2]. « Pour Aron, ce fut un choc terrible, le signe de mon ingratitude. Et à partir de ce jour, il se mit à me persécuter après m'avoir fait élire[16]... ». Il y reste en activité de 1975 à 1998, titulaire de la chaire d'histoire de Rome[8].
Il a participé à la série d'émissions de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur sur les débuts du christianisme, L'Apocalypse (2008), qui a suscité un grand retentissement en France et en Allemagne après sa première diffusion sur la chaîne Arte[18].
Mort
Paul Veyne meurt le à Bédoin à l'âge de 92 ans[19],[20].
À la suite de l'annonce de sa mort, le président de la République françaiseEmmanuel Macron déplore, dans un communiqué officiel, la perte d'un « grand historien »[21]. Le même jour, sa mémoire est saluée par tous les historiens comme ayant été un de ceux qui ont fait avancer l’histoire romaine, en travaillant sur des sujets aussi importants que les échanges économiques et culturels à travers la Méditerranée[22],[23]. Le 30 septembre 2022, le Collège de France ainsi que la bibliothèque municipale de Bédoin rendent hommage à sa mémoire[24],[25]. Le 3 octobre 2022, la direction de l'École française de Rome rappelle dans un communiqué de presse l'importance de son bilan d'historien et d'universitaire[26].
Vie privée
Paul Veyne épouse l'indianiste Hélène Flacelière[27], dite Elena Irissou[28] en 1964[29], avec qui il a un fils, Damien[30]. Il se remarie avec le médecin Estelle Blanc en 1979[31].
Dans le dernier chapitre de son ouvrage Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas, Paul Veyne fait le récit de sa vie beaucoup plus intime[32],[33]. Il évoque notamment le suicide de son fils, la mort de sa femme Estelle, ou encore le pacte passé avec celle-ci pour officialiser et régir le ménage à trois qu’ils formeront avec la meilleure amie d'Estelle[34],[35], Françoise Combes-Mareschal, également médecin[36].
Paul Veyne était affecté d'une malformation congénitale dite Leontiasis ossea ou Syndrome de la Face de Lion, qui lui donnait une bosse sur la joue gauche[37].
Travaux
Paul Veyne continue de publier des ouvrages où, pour une nouvelle écriture de l'histoire, il mêle l'érudition aux bons mots, les valeurs nietzschéennes (notamment à travers ses études des jeux du cirque) à une approche de l'objet puisée chez Michel Foucault[38]. Il revendique également l'influence des sociologues Max Weber et Georg Simmel, de l'historien Henri-Irénée Marrou et des travaux du jeune Aron sur la « philosophie critique de l'histoire »[39].
Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Essai sur l'imagination constituante est son ouvrage le plus connu du grand public[42].
Parallèlement, il a publié une étude de référence sur l'œuvre et la personne de René Char[43], fruit d'une passion attentive de plus de quarante ans : René Char en ses poèmes (Gallimard, 1990), ainsi qu'un essai sur Michel Foucault (Albin-Michel, 2008)[44]. Il publie également un livre sur la peinture italienne qu'il considère comme inventive, inattendue, et qu’à chaque demi-siècle elle nous surprend par une nouveauté qui est un coup de génie[45].
En , il publie une réflexion sur l'histoire de Palmyre et de sa destruction récente par Daech[46],[47].
Pensée
Pour Veyne, la notion d'événement historique se trouve redéfinie à mille lieues de l'histoire-bataille et en rupture affichée avec tout déterminisme moniste[48]. Le problème à poser est donc celui du passage des événements vécus aux objets abstraits formalisés dans un système[49].
Chez Veyne, il y a toujours dans l’opération historiographique un paradoxe incontournable : l’histoire fait voir les disparus. Les hommes du passé y restent comme l’absent du récit ou du roman d’histoire[50]. Faute d’une présence et de la voix, tous ces disparus sont perçus comme l’autre, « le fantasme de l’historiographie »[51]. L’écriture poétique est partie prenante de la pratique disciplinaire, car elle permet le déplacement du passé-absent à une représentation-présent[52].
Dissertant sur le rôle de l’histoire dans la formation générale de l'homme cultivé, aussi bien que de son utilité spécifique, il considère que le principal mérite de cette science est d'être un instrument de culture intellectuelle, d'habituer l'esprit à la méthode critique, de soumettre au raisonnement ce qui se dit et ce qui s'écrit[53].
Il considère également la religion comme l’une des composantes d’une civilisation, et non sa matrice[54]. Par là se trouvait entériné le concept de culture tel que l’a introduit l’anthropologie. Ce n’est pas avec la culture mais avec des cultures que la religion entretient nécessairement un rapport qui selon les cas sera plus ou moins positif[55],[56].
Dans son livre Le Pain et le cirque. Sociologie historique d'un pluralisme politique, Paul Veyne écrivait que l’évergétisme antique n’était ni un don pour l’obtention des magistratures, ni une redistribution des richesses destinée à acheter la « paix sociale »[57]. Les évergètes ne donnaient pas pour obtenir un pouvoir qu’ils avaient déjà par leur fortune, et cherchaient en fait à affirmer leur supériorité sociale en inscrivant leurs diverses largesses dans la « mémoire civique » de leur cité[58]. Un autre point important de la démonstration de Paul Veyne est qu’ils donnaient aux citoyens, et non aux pauvres[59]. Le pauvre était absorbé et masqué par le citoyen, même si un nombre considérable de citoyens étaient pauvres eux aussi. L’évergétisme n’avait rien à voir avec la charité chrétienne, car la finalité du donateur dans le christianisme était l’obtention du paradis, alors que l’évergète cherchait à atteindre par ses dons un but bien plus concret[60].
Appréciations
« Un peu plus tard, j'ai eu la plus grande expérience intellectuelle de ma vie en lisant le livre éblouissant de Paul Veyne, Le pain et le cirque. »
« Il y a deux grandes espèces de sceptiques : ceux qui ne croient à rien par paresse, par fatigue, par mollesse, esprits aussi « distingués » que totalement désintéressés de tout. Et ceux qui ne croient que ce qu’ils ont compris, éprouvé, prouvé et vérifié. Veyne appartient bien sûr à la seconde race, la bonne. »
« P. Veyne m’a constamment aidé au cours de ces années. Il sait ce que c’est que rechercher, en véritable historien, le vrai ; mais il connaît aussi le labyrinthe dans lequel on entre dès qu’on veut faire l’histoire des jeux du vrai et du faux ; il est de ceux, assez rares aujourd’hui, qui acceptent d’affronter le danger que porte avec elle, pour toute pensée, la question de l’histoire de la vérité. Son influence sur ces pages serait difficile à circonscrire. »
— Michel Foucault, à propos des modifications introduites entre 1976 et 1984 dans la série de recherches sur l'Histoire de la sexualité[63].
Le Pain et le cirque. Sociologie historique d'un pluralisme politique, Paris, Éditions du Seuil, « L'Univers historique », 1976. (ISBN2-02-004507-9) ; rééd. dans la collection « Points-histoire », 1995[65]. (ISBN2-02-025463-8)
L'Inventaire des différences. Leçon inaugurale au Collège de France, Paris, Éditions du Seuil, 1976[66]. (ISBN2-02-004508-7)
L'Élégie érotique romaine. L'amour, la poésie et l'Occident, Paris, Éditions du Seuil, « Pierre vives », 1983. (ISBN2-02-006555-X) ; rééd. dans la collection « Points-histoire », 2003. (ISBN2-02-062171-1)
Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Essai sur l'imagination constituante, Paris, Éditions du Seuil, « Des travaux », 1983. (ISBN2-02-006367-0) ; rééd. dans la collection « Points-histoire », 1992. (ISBN2-02-015953-8)
René Char en ses poèmes, Paris, Gallimard, « NRF essais », 1990. (ISBN2-07-071974-X) ; rééd. dans la collection « Tel », 1995. (ISBN2-07-074102-8)
La Société romaine, Paris, Éditions du Seuil, « Des travaux », 1991. (ISBN2-02-012987-6) ; rééd. augmentée d'un texte liminaire dans la collection « Points-histoire », 2001. (ISBN2-02-052360-4)
Sexe et pouvoir à Rome, préface de Lucien Jerphagnon, Paris, Tallandier, 2005. Recueil d'articles précédemment publ. dans la revue L'Histoire (1978-2004). (ISBN2-84734-244-3) ; rééd. dans la collection « Points-histoire », 2007. (ISBN978-2-7578-0420-9)
L'Empire gréco-romain, Paris, Éditions du Seuil, « Des travaux », 2005[68] (Recueil d'articles augmentés et remaniés). précédemment publiés dans diverses revues (2000-2004). (ISBN2-02-057798-4) ; rééd. Paris, Éditions France loisirs, 2006. (ISBN2-7441-9610-X)
avec Laurent Greilsamer, René Char, Paris, Ministère des affaires étrangères, Culturesfrance, « Auteurs », 2007. (ISBN978-2-35312-019-2)
Une insolite curiosité, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2020, (ISBN978-2221249222). Recueil de textes[73],[74].
Éditions et travaux en collaboration
avec Roger Errera, Georges Ville (1929-1967). In memoriam, Aix-en-Provence, P. Veyne, 1972.
Sur l'individu, Paris, Le Seuil, 1985.
Philippe Ariès et Georges Duby (dir.), Histoire de la vie privée ; vol. I, sous la direction de Paul Veyne: De l’Empire romain à l’an mil, Paris, Éditions du Seuil, « L’Univers historique », 1988.
« Foucault et le dépassement (ou achèvement) du nihilisme », in coll., Michel Foucault philosophe : rencontre internationale (Paris, 9-11 janvier 1988) ; Paris, Éditions du Seuil, « Des travaux », 1989, p. 399-402.
« Humanitas : les Romains et les autres » ; inAndrea Giardina(it) (dir.), L'uomo romano, Bari, Laterza, 1989 ; - trad. fr., L’Homme romain, Paris, Éditions du Seuil, « L’Univers historique », 1992, p. 421-459.
Sénèque, Œuvres choisies: Entretiens. Lettres à Lucilius, édition établie (avant-propos, préface, bibliographie, chronologie, introductions, notes) et traduction revue par Paul Veyne, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1993 (ISBN2-221-07127-1) ; rééd. 1998 (ISBN2-221-07127-1).
avec Marie-Claude Char, René Char, La Sorgue et autres poèmes, textes intégraux ; texte établi d'après l'édition définitive et les éditions originales, édition, avant-propos et notes établis par Marie-Claude Char et Paul Veyne, Paris, Hachette, « Classiques Hachette. Poésie XXe siècle », 1994. (1- Texte (ISBN2-01-020531-6) ; 2- Dossier du professeur (ISBN2-01-020532-4))
à Machiavel, Le Prince, (Il Principe) suivi d'extraits des Œuvres politiques (Opere politiche) et d'un choix des Lettres familières (Lettere familiari), traduit de l'italien par Gohory, Toussaint Guiraudet et Edmond Barincou, Paris, Gallimard, « Folio », 1980. (ISBN2-07-037173-5) ; rééd. 1988. ; rééd. « Folio Classique », 2007. (ISBN978-2-07-034483-3)
à Peter Brown, Genèse de l'Antiquité tardive, (The Making of late Antiquity), traduit de l'anglais par Aline Rousselle, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des histoires », 1983. (ISBN2-07-070026-7) ; rééd. Paris, Le Grand livre du mois, 1999. (ISBN2-7028-3795-6)
à Sénèque, De la tranquillité de l'âme, (De Tranquillitate animi) traduit du latin par Colette Lazam, Marseille, Rivages, « Petite bibliothèque Rivages », 1988. (ISBN2-86930-151-0) ; rééd. 1993. (ISBN2-86930-474-9)
à Elisabeth Couturier, Ernest Pignon-Ernest. Propos recueillis par Elisabeth Couturier, Paris, Herscher, 1990. (ISBN2-7335-0160-7) : rééd. 2003. (ISBN2-7335-0362-6)
à La prière. Les « Hymnes d'Orphée », (« Hymnes orphiques ») traduits et présentés par Pascal Charvet, Paris, Éditions Nil, « Le cabinet de curiosités », 1995. (ISBN2-84111-026-5)
à Peter Green, D'Alexandre à Actium. Du partage de l'Empire au triomphe de Rome, (Alexander to Actium. The Historical Evolution of the Hellenistic Age) traduit de l'anglais par Odile Demange, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1997. (ISBN2-221-08471-3)
à Paul Zanker, Un art pour le plaisir des sens. Le monde figuré de Dionysos et d'Aphrodite dans l'art hellénistique, (Eine Kunst für die Sinne. Zur Bilderwelt des Dionysos und der Aphrodite) traduit de l'allemand par Cécile Michaud, Paris, G. Monfort, « Imago mundi », 2001. (ISBN2-85226-495-1)
Christian Meier, La Politique et la grâce. Anthropologie politique de la beauté grecque, (Politik und Anmut), traduit de l'allemand par Paul Veyne, Paris, Éditions du Seuil, « Des Travaux », 1987. (ISBN2-02-009768-0)
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↑Marie-Christine Granjon, « Paul Veyne, "Foucault, sa pensée, sa personne" », Critique internationale, vol. 45, , p. 165-172 (lire en ligne).
↑ — compte rendu critique dans la Revue des Études anciennes, 118, 2016, n°1, p. 371-375 par Annie Sartre-Fauriat : « […] Veyne a fait ce qu'aucun historien ne doit faire : écrire sous le coup de l'émotion. […] Plus graves en effet sont les erreurs historiques, les contradictions d'un chapitre à l'autre, les anachronismes, les renvois fautifs à quelques ouvrages que Veyne n'a probablement pas lus, car il leur fait dire le contraire de ce qu'ils ont défendu. ».
↑Pierre Michel Grenon, « Paul Veyne et Guy Dhoquois : "Science" historique et projets d’historiens », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 28, no 2, , p. 259-269 (lire en ligne).
↑Claude Dubar, « Veyne Paul, "Comment on écrit l'histoire. Essai d'épistémologie" », Revue française de sociologie, vol. 14, no 4, , p. 550-555 (lire en ligne).
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↑C. Roy (1915-1997), Chemins croisés (1994-1995), « 1995 : Automne », “Paul Veyne et René Char au passage”, Paris, mercredi 6 septembre 1995 ; Gallimard, « NRF », 1997, p. 235.
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