Dans sa forme la plus simple c'est un boîtier rectiligne qui comporte à chaque extrémité ouverte un miroir à 45 degrés. Les rayons lumineux entrant par l'extrémité objectif ressortent vers l'œil de l'observateur parallèlement mais décalés de la longueur du boîtier permettant ainsi :
de voir au-dessus d'une foule ;
à un tireur embusqué de tirer sur sa cible sans être vu lui-même.
Des compléments optiques (lentilles, prismes, véhicule) le complexifient pour en augmenter les performances et la manipulation :
à certains périscopes et aussi télémètres, binoculaires et articulés d'utiliser le principe périscopique horizontalement (derrière un arbre par exemple).
Rudolf Gundlach(en) a inventé un périscope rotatif à 180° permettant cette utilisation en rétroviseur.
Depuis l'avènement du matériel vidéo et de la fibre optique, le périscope est souvent remplacé par une caméra (éventuellement haute définition) dans certains des cas décrits précédemment depuis le début du XXIe siècle pouvant être équipés de télémètre laser.
En 1998, l’essai en mer, à bord du HMS Trenchant (S91), du premier mât optronique CM10 de Thales est une première européenne. Les bateaux de la classe Virginia sont les premiers sous-marins construit sans périscope classique et équipés de mâts photoniques.[2]
Charles Lindbergh en 1927, utilisa un périscope pour voir devant son avion le Spirit of Saint Louis, le moteur (et le réservoir) empêchant la visibilité directe depuis le poste de pilotage.
Le périscope Nistri a permis, entre 1958 et 1965, de découvrir l'intérieur de 6 000 tombes étrusques du site de Monterozzi, avant de percer leur tunnel d'accès.
↑(en) William Hovgaard, « The optical tube was invented by Marie Davy in 1854, and, as mentioned above, it was introduced in submarines already in the eighties », inModern History of Warships, 1920, p. 316.