La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[4],[5].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[6] :
la « rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents » (136 ha), couvrant 6 communes du département[7] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[6] :
les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[8].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 292 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 494,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Statistiques 1991-2020 et records LE VIGAN (30) - alt. : 222 m, lat : 43°59'24"N, lon : 3°36'41"E Records établis sur la période du 01-01-1965 au 02-11-2023
Source : « Fiche 30350001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
La commune du Vigan est traversée par la D 999, ancienne voie royale d'Aix à Montauban.
Le Vigan est reliée à Nîmes, Montpellier et Alès par trois lignes de cars : ligne D140 (Le Vigan-Nîmes), ligne 608 (Le Vigan-Montpellier) et ligne D142 (Le Vigan-Alès).
Urbanisme
Typologie
Au , Le Vigan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (71,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), zones urbanisées (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), cultures permanentes (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Arre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1994, 1996, 2002, 2003, 2011, 2014 et 2020[19],[17].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duVigan.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 805 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[17].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Vigan est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Avicantus (inscription romaine); Civitas Arisitana en 542; vicus Arisitensis en 653 ? Locus de Vicano en 1050[25].
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit d'un terme prélatin senti tardivement comme un dérivé de vicus, le a initial ayant été pris pour une préposition ou un article[26] : Avicantus > *a Vicantus > *a Vicant > le Vigan. Apparemment, l'élément -cantus est le même que dans Cachan (Val-de-Marne, Caticantus 829) et Larchant (Seine-et-Marne, Liricantus vers 1040), que l'on trouve également comme premier élément dans Cantobre (Aveyron) et Chantôme (Indre, Cantomagus). Il s'agit du gaulois *cantos (passé au latin sous la forme canthus chez Quintilien) « brillant, hauteur »[26] ou « cercle (de la roue), cerclage »[27]. Il se perpétue dans le français chant « côté » (cf. expression à chant) et le breton cant « cercle », gallois cant « bord d'un cercle »[27]. Il est précédé d'un élément Avi- obscur.
Les formes du type Arisitana et vicus Arisitensis se réfèrent sans doute à Arre, Arisitum, lieu situé sur la rivière Arre, l'expression vicus Arisitensis se référant peut-être au Vigan à l'origine[25].
La commune se nomme Lo Vigan, pr. [lu βiˈɣon] en langue d’oc.
Histoire
Le Vigan pourrait avoir été le siège du diocèse d'Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêtré, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d'archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d'Alais.
Au Moyen Âge, et jusqu'en 1790, le Vigan était le chef-lieu d'une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux.
Le Vigan était, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la résidence du subdélégué de l'Intendant et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes. Le siège de la Subdélégation était à l'hôtel de La Condamine. De même, un gouverneur pour les villes de Meyrueis, Sumène et Le Vigan était établi dans l'hôtel de Ginestous. La cité était la capitale administrative des Cévennes de l'Ouest, importante à cause de ses grandes foires et de son rôle de ville d'étape pour les troupes en déplacement. Le bourg et sa région proche furent relativement épargnés par les combats et les incendies pendant la Guerre des Cévennes en 1702-1704, mais Jacques Daudé, juge et maire du Vigan et subdélégué du gouverneur de Languedoc Bâville, n'en fut pas moins assassiné près de sa maison le par trois hommes alors que Cavalier, chef de guerre camisard, négociait sa reddition avec le maréchal Villars[28].
La grande richesse des négociants du Vigan venait du travail de la laine et de la sériciculture qui permettait de tricoter des bas de soie exportés dans toute l'Europe. La présence d'une noblesse acquise aux idées des Philosophes et de l'Encyclopédie fait de la petite cité une enclave acquise au mouvement culturel des Lumières entre le Larzac et la plaine languedocienne.
En 1860, la commune absorbe celle voisine de Paroisse-du-Vigan[29], peuplée, au recensement de 1856, de 641 habitants et qui avait provisoirement porté, au cours de la Révolution française, les noms de Commune-des-Monts et de Monts[30].
Vue du Vigan et des installations ferroviaires au début du XXe siècle.
À la fin du XIXe siècle, Le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan se trouvait aux limites des territoires de deux compagnies ferroviaires, la ligne de Nîmes étant exploitée par le PLM et la ligne de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière ligne ne connut qu'un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 1950 et totalement à la fin des années 1970. La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu'en 1968 et un trafic de fret jusqu'en 1987. Aujourd'hui seuls la gare et quelques ouvrages d'art de part et d'autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2022, la commune comptait 3 786 habitants[Note 7], en évolution de −1,76 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Maison de santé pluriprofessionnelle du Jardin des Orantes.
Maison de retraite Les Jardins des Orantes.
Maison de retraite protestante L'Oustaou.
Sports
La ville du Vigan compte de nombreuses infrastructures sportives :
Stade de football
Stade de rugby
Courts de tennis
Piscine intercommunale
Halle aux sports
Mur d'escalade
Boulodrome extérieur et couvert
Dojo
Salle de fitness
La ville du Vigan compte également de nombreux clubs sportifs :
Football Club Pays Viganais Aigoual
Entente Rugby Club Ganges-Le Vigan
Handball en Pays Viganais
Nautic Club
Courir au Vigan
Judo Club Viganais
Tennis Club Viganais
La Boule des châtaigniers
Club de boxe
Club de vélo
Club de gymnastique
Club d'escrime
Club d'athlétisme
Médias
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Cultes
Culte catholique : Ensemble paroissial du Vigan[39] (église Saint-Pierre).
Culte protestant :
Ensemble EPUdF des Cévennes Viganaises (temple de la rue du Palais, Salle Wesley) ;
Église Réformée Évangélique (chapelle de la rue du Maquis).
Culte musulman : salle de prière (avenue de la Grave).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 891 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 644 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 630 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 31 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 156 personnes, parmi lesquelles on compte 66,3 % d'actifs (50,5 % ayant un emploi et 15,8 % de chômeurs) et 33,7 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
Sur ces 1 116 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 726 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 67,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 21,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
458 établissements[Note 11] sont implantés au Vigan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
458
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
26
5,7 %
(7,9 %)
Construction
45
9,8 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
146
31,9 %
(30 %)
Information et communication
14
3,1 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
13
2,8 %
(3 %)
Activités immobilières
8
1,7 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
57
12,4 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
107
23,4 %
(13,5 %)
Autres activités de services
42
9,2 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,9 % du nombre total d'établissements de la commune (146 sur les 458 entreprises implantées au Le Vigan), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Comme beaucoup de villes des Cévennes, elle doit une grande part de sa prospérité à l'industrie bonnetière (filature de soie et tricotage de bas).
Les locaux de l'usine Textiles WELL S.A. (ex-Cogetex) y sont toujours établis.
Le marché hebdomadaire du samedi matin est très actif ainsi que le marché estival du mardi matin.
Principaux pourvoyeurs d'emplois dans la commune :
WELL, l'un des chefs de file dans le domaine des collants et de la lingerie ;
Hôpital local ;
Union Forestière Viganaise et scierie ;
Un tourisme vert autour du paysage naturel ou aménagé du Pays Viganais ;
Une agriculture familiale en polyculture-élevage (maraîchage, élevage (viandes, fromages), cultures fruitières) ;
La Maison de la Formation ;
L'Association Educative du Mas Cavaillac (AEMC).
Le Pays Viganais est également situé en zone PAT majorée (aides publiques à l’investissement) en ZRR (avantages fiscaux et sociaux) et en zone Objectif 2 (aides européennes) afin de faciliter l'installation de nouvelles entreprises.
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 13 en 2000 puis à 15 en 2010[58] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[59],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 215 ha en 1988 à 209 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 19 ha[58].
La commune a donné son nom à la variété de pommes des reinettes du Vigan, variété ancienne cultivée dans les vallées des Cévennes voisines.
Données socio-économiques
Dénominations
Le Vigan
France
Taux de chômage
19,4 %
9 %
Revenu moyen/ménage
13 952 euros/an
20 363 euros/an
Prix immobilier (vente)
Données inconnues
3 197 euros/m2
Prix immobilier (location)
Données inconnues
12,22 euros/m2/mois
Agriculteurs
0,9 %
2,4 %
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise
7,7 %
6,4 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures
6,1 %
12,1 %
Professions intermédiaires
21,1 %
22,1 %
Employés
29,5 %
29,9 %
Ouvriers
34,7 %
27,1 %
Retraités
24,2 %
18,2 %
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux historiques
Le Vieux Pont sur l'Arre.Église Saint-Pierre du Vigan.Le Vieux Pont.
Le Musée Cévenol. Musée d'Arts et Traditions Populaires qui retrace la vie des habitants du Pays Viganais au travers des siècles. Établissement bénéficiant du Label Musée de France.
L'Ancien prieuré bénédictin. Fondé en 1053. Il est remplacé en 1700 par les Halles qui abritent aujourd'hui l'Office de Tourisme des Cévennes Méridionales et la Chambre de Commerce et d'Industrie.
La Promenade des Châtaigniers (XIVe siècle). Lieu de tenue des foires au Moyen Âge. Classé Monument historique.
Le couvent des Capucins (XVIIe-XVIIIe siècle). Le bâtiment est transformé en tribunal au XIXe siècle. Il a hébergé la bibliothèque municipale et accueille aujourd'hui une salle de spectacle et des locaux associatifs ainsi que l'espace Lucie-Aubrac. La cour intérieure est en accès libre.
L'hôtel d'Assas du Mercou (XVIIe – XVIIIe siècle). Maison natale du célèbre Chevalier d'Assas. La demeure jouxte les anciennes casernes. L'ensemble est transformée en maison de repos gérée par les sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul au XIXe siècle[63].
Le château d’Assas ancien hôtel de Faventines (XVIIIe siècle). Remarquable bâtiment de style Louis XV avec un grand parc. Actuellement médiathèque intercommunale. Classé Monument historique[64].
Le château de Mareilles (XVIIIe siècle remanié en 1922)[65]. Propriété privée, ne se visite pas.
Le château de Tessan (XVIIe et XVIIIe siècles). Propriété privée, ne se visite pas.
Monument aux morts des deux guerres mondiales, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie, œuvre du sculpteur Galli, inauguré le par le président Gaston Doumergue, il compte 163 noms.
D'azur à deux lettre V capitales d'argent dont l'une est renversée et entrelacée avec l'autre, accompagnées de trois étoiles en chef et d'un croissant en pointe, le tout d'or.
Voir aussi
Bibliographie
Tablettes militaires de l'arrondissement du Vigan, département du Gard, Alexandre Arman, Nîmes, Gaude Fils, 1814
Topographie statistique et médicale du Vigan, Alexandre Rouger, 1819.
Dictionnaire géographique du département du Gard, Eugène Germer-Durand, Imprimerie Impériale, 1860.
Inventaire sommaire des Archives Communales du Vigan, Ferdinand Teissier, Nîmes, Imprimerie Roger et Laporte, 1890.
Le consulat et l'administration municipale du Vigan au XVIIe et au XVIIIe siècle, Emmanuel Gay, Paris, Auguste Picard, 1913.
Le Vigan à travers les siècles, Pierre Gorlier, Montpellier, La Licorne, 1955.
Le Vigan, étude sociologique, Suzanne Frère, 1967.
Le Vigan, une cité cévenole au Siècle des Lumières, Romain Daudé (communication du , Académie des Hauts Cantons).
Jean Valat, Mémoires d'un protestant du Vigan. Des dragonnades au Refuge (1683-1686), présentation et notes : Eckart Birnstiel, Véronique Chanson ; avant-propos : Patrick Cabanel, Paris, Les Éditions de Paris, 2011 (ISBN978-2-84621-152-9)
↑La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine du Vigan, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bXavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 104.
↑Jean-Paul Chabrol, Anduze, dimanche 23 novembre 1692, la foi, le sang et l'oubli (Broché), Nîmes, Éditions Alcide, , 132 p., 17 cm (ISBN978-2-917743-23-2, présentation en ligne), p. 116-117 (consulté le 23 août 2017)