HaïljiHaïlji
Haïlji (en hangeul : 하일지), de son vrai nom Rim Jong Joo, né le à Gyeongju dans le Gyeongsang du Nord, est un écrivain, poète et peintre sud-coréen[1]. BiographieHaïlji est né Rim Jong Joo le à Gyeongju dans le Gyeongsang du Nord. Il est diplômé de l'université Chung-Ang en création littéraire. Il a ensuite enseigné dans le secondaire jusqu'en 1983, avant de quitter la Corée pour la France. En France, il obtient une maîtrise à l'université de Poitiers et un doctorat à l'université de Limoges. Il retourne en Corée en 1989. Sa carrière d'auteur a commencé avec la publication de son controversé La route de l'hippodrome (Gyeongmajang ganeun gil)[2]. Plusieurs de ses œuvres ont été adaptées en films ou en pièces de théâtre. À ce titre, il est également connu pour être un important contributeur au développement du cinéma coréen moderne[2]. En 2018, il commence à peindre et réalise l’année suivante sa première exposition personnelle. ŒuvreLe premier livre de Haïlji est La route vers l'hippodrome qui lui a apporté une célébrité immédiate[3]. Le roman évoque un intellectuel qui vient de rentrer de France et dépeint l'effondrement progressif de son monde, à la fois interne et externe comme il a du mal avec les normes hypocrites et les valeurs conservatrices de la société coréenne[1]. Les trois années suivantes, Haïlji publie quatre romans. À ce titre, il est aussi connu comme un romancier ne publiant que des romans et non des nouvelles, format très prisé en Corée du Sud[4]. Durant cette période, il écrit Au carrefour des hippodromes (Gyeongmajang negeorieseo), Pour les hippodromes (Gyeongmajang-eul wihayeo), Un aulne dans l'hippodrome (Gyeongmajang-ui orinamu), Ce qui est arrivé dans l'hippodrome (Gyeongmajang-eseo saeng-gin il). Tous ses romans ont relativement choqué dans le monde littéraire coréen. Les évaluations critiques de ses œuvres varient d'un extrême à l'autre, et Haïlji s'est retrouvé impliqué dans une série de débats entre les conservateurs littéraires et les critiques, épisode maintenant largement connu comme la « controverse de l'hippodrome ». Ses travaux ultérieurs sont caractérisés par une atmosphère fantastique voire onirique et ont contribué à lui assurer un lectorat d'admirateurs impatients[1]. En 1993, il a publié un « ciné-roman » intitulé Se souvenir de Mano Cabine (Mano Cabina-ui chu-eok). Il est également actif en tant que poète. Un volume de ses poèmes en anglais est paru en 1994 aux États-Unis Méditation bleue sur les horloges. En 2003, ses poèmes en français ont été publiés sous le titre Les Hirondelles dans mon tiroir. Il est peut-être le seul écrivain en Corée qui a écrit et publié ses œuvres dans plusieurs langues[5]. Haïlji commence à peindre en 2018 et réalise sa première exposition de peintures en 2019 à Séoul. Intitulée « Blue Meditation of the Cocks », elle est suivie par « Pilgrimage » en 2021. Cette même année il expose en France « Pilgrim Progress » à Vichy. Bibliographie
Références
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